Nous affirmons que la politique de l'État en faveur du développement économique des territoires dits d'outre-mer ne peut se limiter à des exonérations de charges patronales, de surcroît octroyées quasi exclusivement aux grandes entreprises. Celles-ci sont sous-représentées dans notre tissu économique, et lorsqu'elles y sont installées, elles se trouvent souvent en situation de monopole ou d'oligopole – en tout cas en position dominante.
Face à l'ampleur du chômage dans les collectivités d'outre-mer, ces exonérations ne fonctionnent pas et contribuent à systématiser l'offensive contre les cotisations sociales.
L'amendement tend donc à créer un fonds d'urgence économique Outre-mer pour expérimenter d'autres solutions plus pertinentes.