Adopté en commission, mon amendement vise à renforcer les aides alimentaires à destination des foyers ultramarins à hauteur de 30 millions d'euros. Cet été, lors de l'examen de la loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat, un soutien aux outre-mer de 15 millions avait été adopté. Mais, comme vous le savez, la situation a changé : l'inflation a renforcé la cherté de la vie et la pauvreté qui frappe nos territoires insulaires. Nous avons entendu les arguments des différents territoires ultramarins, et l'accès à la nourriture est également un droit.
Je veux faire écho aux propos de mon collègue et saluer la solidarité ultramarine qui s'exprime ce soir en appelant le Gouvernement à entendre cet appel. C'est un appel pour la dignité, c'est un appel pour le respect des électeurs d'outre-mer, c'est un appel pour que nous puissions vivre dignement. La réponse technocratique d'ordre budgétaire qui nous est faite est une forme de mépris qui ne passe plus.
Nos collègues l'ont dit : quelle que soit l'heure, nos discussions sont très suivies. Citer Aimé Césaire ou parler de l'archipel français tout en refusant nos demandes pour vivre dignement est une gifle qui ne passe plus.