Certes, il ne s'agit que de 1 euro, monsieur le ministre délégué, mais cet amendement vous appelle surtout à mettre en place un plan d'urgence pour garantir le droit à l'eau. L'eau, ce n'est pas une fantaisie, c'est un bien commun indispensable à la vie. L'article 1er de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame bien que « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». En matière d'égalité, le droit d'accéder à l'eau, c'est-à-dire le droit d'avoir accès à la vie, doit être garanti. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Jean-Luc Mélenchon avait proposé, pendant la campagne présidentielle, d'inscrire le droit à l'eau dans la Constitution.
Je vais vous dire ceci, monsieur le ministre délégué : si les problèmes qu'on rencontre sur l'eau à Mayotte ou en Guadeloupe survenaient dans le XVI