Disons-le, Mayotte est l'endroit de notre pays où le droit à l'eau est le plus bafoué. Je me souviens de M. Kamardine lui-même nous expliquant, lors de la précédente législature, qu'à Mayotte il ne pouvait pas prendre des douches tous les jours. Il faut bien comprendre ce que tout cela veut dire.
Surtout, notre collègue a raison d'insister sur la question de l'assainissement qui est une véritable bombe du point de vue de la santé publique. En Guadeloupe, l'agence régionale de santé nous explique que si rien n'est fait d'ici à dix ans, on ne trouvera plus aucune eau de baignade d'excellente qualité, ce qui se traduira par des maladies chroniques pour les Guadeloupéens et un effondrement de l'économie et du tourisme. Il y a bien besoin de mettre de l'argent sur la table, et plus que 411 millions – je parlais de 2 milliards pour la Guadeloupe.
Cet argent doit vraiment être mobilisé et il doit financer ce qui est vraiment nécessaire. Si nous ne rénovons pas toutes les canalisations, nous allons courir un grand danger sur le plan de la santé publique.