Il est une chose qui lasse nos concitoyens, qu'ils se trouvent dans l'Hexagone ou dans les outre-mer : c'est qu'on affiche une intention et qu'on ne la transforme pas en actes, qu'on se contente d'adopter une posture en réclamant toujours plus.
Qu'il existe des besoins en matière de logement, c'est une évidence. Mais la réalité, c'est que la construction est bloquée pour des raisons autres que financières. Par conséquent, il ne sert à rien d'ajouter des millions qui ne seront jamais consommés. Lors de mon intervention en discussion liminaire, j'ai mentionné Ericka Bareigts. À l'époque où elle était ministre, les crédits de la LBU avaient atteint 247 millions. Or ils n'ont pas été consommés.