Avis défavorable. Je vous remercie de revenir sur la rémunération indiciaire et sur la rémunération indemnitaire, madame la députée. Alors que depuis quinze ans tout le monde veut s'attaquer à la rémunération indemnitaire, il n'est plus question aujourd'hui que de la rémunération indiciaire. C'est logique ! Les décisions prises au sujet de la rémunération indemnitaire font cependant l'objet d'un consensus, à quelques nuances près, que nous avons évoquées. La simplification de la rémunération indemnitaire était en tout cas bienvenue, comme l'a souligné tout à l'heure M. Lachaud, pour mieux d'ailleurs m'attaquer sur la rémunération indiciaire.
Même si le gâteau n'a plus de goût une fois avalé, je rappelle, au sujet de la rémunération indiciaire, qu'elle a bénéficié de crédits à hauteur de 73 millions, ce qui a permis d'élargir l'assiette. Quant aux retraites, nous y reviendrons dans un autre contexte.
Une chose est sûre, on ne peut pas comparer la carrière des fonctionnaires des administrations publiques à celle des militaires. Qu'il s'agisse de la durée de cotisation ou d'autres paramètres, rien n'est semblable entre les uns et les autres. Les militaires constituent une catégorie active qui obéit à ses propres règles.
Avis défavorable, mais il nous faudra reparler de la NPRM dans les semaines à venir.