Avis défavorable. Premièrement, les archives du ministère des armées représentent le deuxième volume d'archives de la République, avec différentes catégories : certaines archives sont classifiées quand d'autres ne le sont pas ou peuvent être déclassifiées en fonction du temps qui passe. C'est tout de même de la matière particulièrement complexe.
Les archives du ministère s'étendent sur 450 kilomètres ; la numérisation est donc un travail redoutable. Ce sera donc ma seconde minute syndicale pour défendre un peu les équipes qui travaillent dans ces services historiques : très franchement, leur demander d'accélérer la numérisation – ce qu'implique l'indicateur, au vu de l'exposé des motifs de l'amendement – ne me semble pas raisonnable.
De manière globale, même si je n'ai pas évoqué cet argument au début de nos discussions et que, de fait, nous avons accepté certaines propositions, multiplier les indicateurs dans les documents budgétaires constitue tout de même une petite dérive technocratique. Je le dis comme je le pense, mais je me plierai évidemment à la volonté du Parlement.