Je précise que 23 millions d'euros ont été engagés en crédits de paiement en 2021, contre 19 millions d'euros en 2022 – notez que je ne suis ordonnateur que pour la moitié de cette année. J'invite sincèrement le Parlement à s'intéresser à la DTPM : c'est elle qui, in fine, réinternalise véritablement une partie des missions.
Lorsque nous discuterons tous ensemble des réservistes, notamment des réservistes experts, nous devrons réfléchir aux sollicitations au coup par coup. Il n'est pas toujours possible d'embaucher directement pour des missions ponctuelles, on le comprend très bien. En revanche, conférer des grades dans la réserve experts – je souhaite d'ailleurs la développer – pour mener ces missions à bien me semble être une mesure de bon sens.
J'ajoute qu'il y a un avant et un après-Ukraine. Je vois bien le sujet politique qui se profile derrière les questions d'ingérence, mais cela ne doit pas nous faire perdre de vue un autre enjeu très important, celui de la souveraineté. Désormais, les choses sont claires : pour la BITD comme pour le ministère des armées, la vigilance doit être de mise.