Nous sommes bien d'accord pour dire qu'il n'y a pas de problème de carburant dans les armées. En vous écoutant tout à l'heure, j'avais été pris d'un doute. Je vous prie de m'excuser si je vous ai mal compris.
D'autre part, je vous rassure : nous activerons l'article 5 à la fin de l'année. Toutefois, si nous prélevons sur la trésorerie, ce n'est pas parce que le programme serait mis en tension mais tout simplement parce que nous savons gérer la situation de cette manière.
À moins qu'il devienne un jour une question politique – ce qui est peut-être aujourd'hui le cas dans d'autres contextes –, le carburant ne constitue pas un problème pour les armées car le dispositif est robuste. J'espère que vous soutiendrez la validation de l'article 5 tel qu'il est rédigé dans la LPM parce que c'est un bon outil qui, permet justement, en fonction de l'activité opérationnelle, d'assurer la continuité de l'approvisionnement.
Par ailleurs, je répondrai au rapporteur spécial que, même si l'article 5 n'était pas activé, nous saurions gérer la situation. Si, malheureusement, celle-ci s'aggravait, on imagine que le Parlement se réunirait – comme cela s'est produit à de nombreuses reprises lors de la crise du covid-19.
L'aspect budgétaire de la question du carburant n'est pas une source d'angoisse – alors même que d'autres sujets peuvent m'inquiéter. Demande de retrait ou, à défaut, avis défavorable.