Le budget global consacré aux bâtiments sera de 2 milliards d'euros l'année prochaine, ce ministère étant le plus grand propriétaire de foncier bâti et non bâti. L'idée est de verdir tous les cahiers des charges. L'enjeu n'est pas tant d'obtenir des crédits supplémentaires que d'adapter la commande publique et d'inciter le service d'infrastructure de la défense (SID) et les services bâtimentaires à construire autrement. Il doit être possible de réduire les factures énergétiques, qui sont absolument épouvantables, en se donnant des marges de manœuvre à l'avenir. Tout cela est complètement intégré.
En 2023, nous allons mettre l'accent sur la biodiversité – Mme Mirallès va s'y atteler. Les zones Natura 2000 étant souvent situées dans des zones militaires, il est bien normal que le ministère des armées s'acquitte de ses obligations en tant que propriétaire. Les crédits sont déjà prévus pour 2023, mais je pourrais peut-être vous en rendre compte dans un autre cadre que cet hémicycle ce soir. Demande de retrait ou, le cas échéant, avis défavorable pour mieux décliner ce qui est déjà prévu.