Depuis de nombreuses années, la montée des menaces provenant notamment de Russie souligne la nécessité de se prémunir contre le brouillage et l'usurpation des signaux de géolocalisation. Il existe un programme pour cela, le programme Omega, qui vise à doter les armées d'une capacité autonome de géolocalisation reposant sur les futurs systèmes de navigation, notamment Galileo, en utilisant des signaux différents, sécurisés et résilients. En 2023, 41 millions d'autorisations d'engagement et 52 millions de crédits de paiement sont prévus pour ces investissements.
Je ne comprends pas pourquoi il faudrait mettre fin à ce programme, d'autant que vous ne proposez aucune solution alternative concrète. Nous devons donc le poursuivre, ce qui ne nous empêche pas d'explorer d'autres pistes dans le cadre de nos programmes de recherche.
À titre personnel – puisque l'amendement n'a pas été examiné en commission –, je vous demande donc de bien vouloir retirer l'amendement ; à défaut, avis défavorable.