Si la France avait fait le choix de nationaliser l'industrie de l'armement, la disponibilité du matériel militaire n'aurait pas été contrariée et les crédits alloués par ce budget au renouvellement des équipements auraient pu, une fois encore, être orientés vers un autre secteur.
J'en viens au sort que réserve le présent PLF aux anciens combattants. Comme chaque année, la diminution du budget de la mission "Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation" est proportionnelle à la diminution démographique de ses bénéficiaires, alors que le bon sens aurait commandé, compte tenu de la crise énergétique que nous traversons, de ne pas diminuer ce budget mais de le répartir entre ses bénéficiaires.