Mon intervention sera très brève pour satisfaire à la demande du président Coquerel. Tout d'abord, ce ne sont pas les groupes politiques qui commandent les sondages que j'ai évoqués ; c'est donc un peu facile de leur en reprocher les résultats. Deuxièmement, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, monsieur le ministre : si les décisions de justice sont bien rendues dans la plupart des cas, sachant que, comme vous l'avez dit, c'est un exercice parfois difficile, il y a encore du progrès à faire dans l'exécution des peines. Les Français ne comprennent pas qu'une personne condamnée à une peine d'emprisonnement n'en effectue le plus souvent que la moitié avant d'être libérée.