Monsieur Pradié, je revendique – enfin j'essaie, car c'est compliqué – que, lorsque des choses ont été bien faites, ou pas trop mal faites, on le reconnaisse objectivement. Et ce que je revendique pour moi-même, je vous l'accorde très volontiers.
Mais, pour reprendre une vieille formule éculée, vous n'avez pas, sur cette question, le monopole du cœur. Reconnaissez également que, lorsqu'une juridiction utilise un bracelet antirapprochement, un autre est immédiatement disponible. Reconnaissez, si vous le voulez bien, que, après l'affaire de Mérignac, j'ai rappelé vertement, de façon comminatoire, que les bracelets n'avaient pas vocation à rester dans les tiroirs. Quand il y a eu – vous le savez – un certain nombre de problèmes techniques, nous avons changé de prestataires. Je les ai reçus récemment, en présence d'une association de victimes, pour mettre à nouveau les points sur les i.