S'agissant de la lutte contre les discriminations et les violences intrafamiliales, le chemin est encore long et l'actualité nous le rappelle avec beaucoup de violence. Mais ce qui est excessif n'est pas crédible, monsieur Pradié ; des progrès ont été accomplis.
Madame Simonnet, vous l'avez dit, certains déséquilibres financiers et matériels qui existent au sein des couples sont insupportables. Ce sont souvent les femmes qui en payent le prix, et ce sont elles qui, au moment d'aller déposer plainte, n'ont pas les ressources. Nous le savons, nous avons réagi. Dans le rapport de la mission d'information sur l'aide juridictionnelle, que j'ai rédigé avec Philippe Gosselin, nous avons proposé que les victimes de violences conjugales soient automatiquement éligibles à l'aide juridictionnelle. À partir du moment où une victime dépose plainte, elle en bénéficie de plein droit. C'est un grand pas.