Il s'agit également d'un amendement d'appel, qui vise à renforcer la prise en charge et la protection des majeurs vulnérables.
Les professions relatives à l'accompagnement, au lien, à la réinsertion sociale et à l'inclusion souffrent d'un problème d'attractivité, alors qu'elles sont indispensables à la société. Il en va de même dans l'éducation nationale, par exemple avec les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH). Pour y remédier, nous partons des besoins, comme nous l'avons fait depuis le début de la discussion budgétaire.
La Fédération nationale des associations tutélaires (FNAT) a estimé qu'il fallait augmenter de 130 millions d'euros la dotation versée par l'État aux associations et services mandataires. Ce n'est pas grand-chose.
Pour améliorer la qualité de l'accompagnement des majeurs vulnérables, nous estimons qu'il faut au minimum recruter 1 800 mandataires judiciaires de protection des majeurs ; baisser le nombre de mesures suivies par chaque mandataire, pour améliorer la qualité du suivi et les conditions de travail du personnel ; recruter des cadres ; former et équiper des salariés supplémentaires et, bien sûr, augmenter les salaires.