Le comité et les groupes de travail des états généraux de la justice ont mené une analyse fine des besoins au plus près des magistrats et des fonctionnaires. On peut évidemment être dans la surenchère permanente en demandant 15 000, voire 20 000 postes de magistrats – sans se soucier d'ailleurs de la capacité d'accueil de l'ENM. On peut être dans la démagogie, mais ce n'est pas sérieux.
Je veux aussi vous dire, monsieur le député, que lorsqu'une magistrate de 44 ans meurt en pleine audience, c'est pour la communauté judiciaire tout entière, pour les personnels du ministère et pour moi personnellement un drame humain incommensurable, qu'il n'est pas utile d'instrumentaliser.