Plus largement, alors que l'ouverture de droits à l'Ajpa repose aujourd'hui sur des critères uniformes – l'évaluation de l'incapacité ou de la perte d'autonomie réalisée par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ou par le conseil départemental –, l'ouverture aux personnes malades conduirait de facto à sélectionner les maladies éligibles, faisant courir un risque sérieux de rupture d'égalité.