Cet amendement a trait au congé de proche aidant. On constate, comme vous le savez, une accélération des virages ambulatoire et domiciliaire : les Français préfèrent vieillir chez eux aussi longtemps que possible, ce qui suppose une importante participation des aidants familiaux. Une récente enquête de l'Union nationale des associations familiales (Unaf) et du Collectif interassociatif des aidants familiaux (Ciaaf) révèle ainsi qu'au cours de leur vie, 43 % des aidants auront accompagné plusieurs personnes, ce qui soulève la question de la conciliation entre vie professionnelle, vie d'aidant et répit – je sais que vous y êtes sensible, monsieur le ministre, puisque vous l'avez évoquée dès votre première audition en commission. Il est évident que nous devons améliorer les dispositifs qui facilitent cette conciliation, renforcer l'offre de répit et identifier les facteurs qui dissuadent certains intéressés de recourir au congé de proche aidant.
Afin d'avancer d'ici au prochain PLFSS, cet amendement d'appel vise à ce que le Gouvernement remette au Parlement un rapport étudiant la pertinence d'une augmentation de la durée et de l'indemnisation de ce congé, mesures qui pourraient constituer des leviers efficaces.