Je m'étonne que notre collègue Guedj propose de confier aux CCAS la mission d'aller vers les personnes fragiles et isolées : c'est leur mission fondamentale ! Aux collectivités, communes et départements de prendre leurs responsabilités : mieux vaut peut-être investir davantage dans le social plutôt que dans des équipements dont l'utilité peut être mise en question.
Par ailleurs, je veux dire un mot de l'article 34 – sur lequel je souhaitais m'inscrire tout à l'heure. On parle beaucoup de ce qui n'aurait pas été fait. Or, s'agissant des aides à domicile, nous avons, sous le précédent quinquennat, fait bouger la convention collective, qui datait des années quatre-vingt et prévoyait des salaires inférieurs au Smic, au point qu'il fallait attendre d'avoir neuf ans d'ancienneté pour percevoir un salaire supérieur de quelques centimes au Smic. Il s'agit, me semble-t-il, d'une avancée.
Se pose par ailleurs le problème du temps partiel. De fait, les personnes dépendantes prennent leur repas au même moment, il faut faire leur toilette au même moment… Grâce à ces deux heures hebdomadaires, on ne va peut-être pas vers un temps complet, mais on augmente le nombre d'heures réalisées. Cela va dans le bon sens.
Que ce soit en matière de rémunération ou de temps de travail, des évolutions majeures sont donc intervenues. Je sais bien que le rôle de l'opposition est de s'opposer, mais ne pourrait-elle pas reconnaître que, dans ce domaine, des avancées – qu'en tant qu'ancien maire, je juge majeures – ont été réalisées ?