Le dérèglement climatique n'est plus un débat de scientifiques. C'est une réalité vue, perçue, ressentie par chaque Français. Mais peut-on sérieusement, madame la présidente Chatelain, laisser croire que ce gouvernement serait responsable du dérèglement climatique à l'échelle de la planète, ainsi que des incendies en Gironde l'été dernier ?
Ce contexte, ces crises, c'est le quotidien de nos compatriotes. Ce sont donc les préoccupations de mon gouvernement, et je sais qu'elles sont largement partagées sur les bancs de cet hémicycle. Dire cela ne signifie pas que la gravité de la situation imposerait une solution unique, que seul le Gouvernement serait dans le vrai, que toutes les propositions différentes ne seraient pas à la hauteur. Dire cela, mesdames et messieurs les députés, c'est rappeler que nous avons collectivement l'obligation d'agir et d'apporter des réponses aux Français. Car les inquiétudes ou les angoisses ne peuvent que nourrir les populismes de tout bord. Face aux crises, l'efficacité de l'action publique, de l'État, est la première réponse à la tentation des extrêmes.