Ce texte vise par ailleurs une fiscalité rénovée et un État fort. Un État fort, c'est un État qui augmente les budgets de ses ministères régaliens, mais qui respecte aussi ses engagements, notamment vis-à-vis de ses partenaires européens. C'est pourquoi, à moyen terme, nous devrons revenir à un déficit public inférieur à 3 % du PIB. En refusant enfin de céder à la facilité d'augmenter les impôts ou le déficit, ce projet de loi de finances est à même d'aider notre pays à surmonter les défis à venir.
En dépit de nombreuses avancées concrètes pour nos concitoyens, certains voudraient que l'on ne retienne de ce PLF que le recours au 49.3, combinaison de chiffres sacrifiée sur l'autel de l'incompréhension et des raccourcis complaisamment entretenus par ceux qui pourfendent les institutions de notre République. D'aucuns, dans cet hémicycle ou en dehors, redoublent ainsi d'imagination dans l'espoir que des expressions excessives ou outrancières attirent l'œil des médias. Le 49.3 serait un déni de démocratie…