Il ne s'agit pas d'être toujours d'accord, mais de se montrer constructif, de ne pas camper sur ses positions. Nous pouvons dialoguer, construire, agir autant que possible ; devant les difficultés du pays, c'est même notre devoir. Les Français attendent que nous réglions leurs problèmes, que nous leur donnions les moyens d'avancer. Si chacun s'en tient à sa posture politicienne, le résultat ne satisfera personne, mais desservira la République et son fonctionnement démocratique. Or, de même que la stabilité de l'Europe, que nous construisons depuis plus de soixante ans, n'est jamais acquise et nécessite un combat de tous les jours, notre démocratie ne sera jamais assez solide pour que l'on s'en désintéresse. Pour elle aussi, nous devons nous battre.
Bien sûr, madame la Première ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, nous ne voterons pas ces motions.