La crise de la dette menace ; elle fait courir les risques que l'on connaît à la France et à l'épargne des Français, mais vous n'en tenez aucun compte.
Nous ne partageons pas non plus vos choix concernant la fiscalité. Vous méprisez le travail, qui est la valeur essentielle du lien social. Vous ne prévoyez rien pour cette classe moyenne accablée d'impôts de toutes sortes, qui prend son véhicule pour aller travailler, qui cherche à accéder à la propriété mais se voit refuser des crédits, et qui, peu à peu, ne voit plus le bénéfice de son travail.
Nous ne comprenons pas, enfin, votre absence de détermination face à la crise de l'énergie : depuis de trop longues semaines, des dizaines de milliers de salariés d'entreprises dans notre pays, des boulangers, des artisans, des employés d'entreprises industrielles ne savent plus comment faire face aux factures qui leur sont annoncées. « Ne signez rien », leur disait le Président de la République le 23 septembre dernier. Un mois plus tard, que leur répondez-vous ?