Pour que ceux qui nous écoutent comprennent mieux, je donne l'exemple d'un amendement que nous avions déposé, visant à limiter les exonérations de cotisations sociales aux entreprises dont le chiffre d'affaires annuel est inférieur à 1,5 million d'euros. Il s'agissait de souligner qu'aucun euro public ne sera dépensé, ni ne manquera, sans contraintes environnementales et sociales, afin que les finances publiques ne soient pas affaiblies en même temps que la protection sociale. Toutes nos propositions en ce sens ont été rejetées, ou le seront très probablement pendant l'examen du texte en séance.
Nous vous invitons à éviter que la politique du « quoi qu'il en coûte » profite aux entreprises les plus climaticides et les moins-disantes socialement, ce que l'article 1er autorise.