Au sein de mon groupe, nous n'avons strictement rien contre le principe de solidarité européenne, bien au contraire. Si ce principe s'appliquait aussi pour la répartition de l'impôt à l'intérieur de la nation, ce serait extrêmement positif… J'en appelle à nos collègues du groupe Renaissance : s'il est si important d'organiser, au niveau européen, la solidarité entre les États riches et ceux qui le sont moins, eh bien, faisons la même chose pour l'impôt au niveau national. Les gens s'y retrouveraient davantage. Puisque M. Petit s'est autorisé à établir un lien entre les votes de la nuit dernière et le débat d'aujourd'hui, je me permets quant à moi de faire cette observation.
La question n'est pas de savoir si la France est contributrice nette ou pas, mais quelle politique mène l'Union européenne. Or c'est là que réside le vrai problème : l'Union européenne une machine à « néolibéraliser ». Le néolibéralisme est inscrit dans la nature des traités régissant l'Union. On ne peut pas voter chaque année les budgets sans s'interroger sur l'usage qui en sera fait.
Pour ces raisons, et d'autres que nous expliquerons plus en détail en séance la semaine prochaine, nous voterons contre l'article 25.