« Ce que révèle cette pandémie, c'est que la santé gratuite, sans condition de revenus, de parcours ou de profession, notre État providence, ne sont pas des coûts ou des charges, mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe. » Ces mots sont ceux d'Emmanuel Macron, en 2020. Ils donnaient de l'espoir. En effet, si le covid a été un moment de souffrance pour beaucoup de personnes, il a aussi soulevé un espoir chez les soignants. Ils ont pu penser qu'Emmanuel Macron serait à la hauteur des besoins de l'hôpital et que c'en serait fini du Président méprisant, de celui qui leur expliquait qu'il n'y a aucun problème financier mais seulement des problèmes d'organisation, et à qui ils reprochaient de ne rien faire pour l'hôpital. Nous aurions dû nous méfier. Comme l'a dit Clemenceau : « On ne ment jamais tant qu'avant les élections, pendant la guerre…