La démocratie sera de nouveau foulée aux pieds et, avec elle, la santé et la sécurité sociale. Si tel était le cas, nous franchirions un nouveau palier dans l'étatisation de la sécurité sociale.
Mais il existe une autre voie pour le Gouvernement : il pourrait admettre qu'il n'a pas la légitimité de décider seul, entendre les positions divergentes et les propositions que nous formulons, accepter de tempérer ses ardeurs et avoir le courage de la confrontation démocratique. Nous y sommes prêts ; c'est pour cela que nous sommes là ! La démocratie et la politique en sortiraient grandies. Souffrez qu'on vous conteste, qu'on vous résiste et qu'on vous oblige, à défaut de toujours vous convaincre.
Vous nous présentez, comme d'habitude, « le meilleur budget de tous les temps », de toute l'Europe, de tout l'univers – c'était aussi le cas l'année dernière, mais les records sont faits pour être battus !