Arthur Delaporte :
Nous sommes contraints d'utiliser la seule arme dont nous disposons parce que, sous la Ve République, le Parlement est en état de faiblesse. Face à la menace du 49.3, il a seulement le pouvoir de voter une motion de rejet préalable d'un texte pour affirmer qu'il n'est pas satisfaisant – ce dont conviennent en l'espèce même Les Républicains. Nous savons, et vous aussi, que le débat, ce terme dont vous vous gargarisez, n'aura probablement pas lieu puisque vous nous menacez d'un 49.3. Tout le monde sait que ce soir, demain ou peut-être après-demain, en tout cas bientôt, nos travaux seront interrompus et que tous les amendements adoptés d'ici là pourront être tout bonnement annulés ! Ne nous donnez pas de leçons de démocratie puisque c'est vous qui nous imposez cette situation !