Ne cherchez pas de raisons de critiquer un budget nettement supérieur à ceux que nous avons nous-mêmes défendus à une époque où nous étions au parti socialiste et où nous aurions rêvé d'avoir de tels niveaux d'Ondam.
Sur la question de la fraude, je veux être très clair. J'entends souvent des responsables politiques dire qu'ils ont la volonté de lutter contre les abus mais dès que l'on rentre dans le détail des mesures, beaucoup trouvent des raisons de ne pas s'y attaquer. Nous avons le courage de le faire.
S'agissant des arrêts maladie donnés à la suite de téléconsultations, précisons les choses : nous visons les personnes vivant en zone urbaine se faisant délivrer un arrêt maladie qui ne donne lieu ensuite à aucune prescription de médicaments ou de soins, aucun suivi par un spécialiste. C'est contre ces abus que nous voulons lutter et c'est la responsabilité et le courage de cette majorité d'agir en ce sens.
Monsieur Guedj, mesdames et messieurs les députés, laissez le débat se tenir.