Ce constat, nous le faisons tous, mais il faut aussi évoquer les déserts médico-sociaux et paramédicaux, sur lesquels il importe se pencher avec la même urgence.
Face à cette crise profonde, vous choisissez le déni. Vous proposez une quatrième année d'études mal ficelée pour les généralistes. Votre principale mesure est d'harmoniser les aides à l'installation dont la Cour des comptes a montré à plusieurs reprises qu'elles ne fonctionnaient pas et qu'elles engendraient même des effets d'aubaine. Vous envoyez des signaux contradictoires sur les téléconsultations.
Pour notre part, nous continuerons à proposer d'utiliser une large palette d'outils, en assumant de recourir à la régulation là où l'incitation s'est révélée impuissante.
La troisième crise est celle de l'hôpital public. Les difficultés sont connues : manque chronique de personnel, diminution des effectifs, démoralisation des soignants. Rappelons que 67 % des établissements font appel à l'intérim et que 42 % des infirmières présentent des syndromes d'épuisement.