plus encore quand les parlementaires ne sont même pas associés aux travaux. Le Gouvernement a, d'une certaine manière, institué des univers parallèles avec ce conseil national de la reconduction.
Le troisième acte de la tragédie, nous le vivons en ce moment : c'est la menace du 49.3 Cette menace est le signe d'une impasse politique, qui entre en résonance avec les manques, les carences et les insuffisances du PLFSS. Voilà ce qui motive notre demande de rejet du texte : mieux nous remettre au travail pour pallier ces carences et ces insuffisances. Quelles sont-elles ? Votre PLFSS ne permet ni de répondre aux urgences ni d'engager – désolé, monsieur le ministre – les changements structurels nécessaires pour faire face aux besoins et aux crises du moment. La plus urgente, la première des crises, c'est l'inflation avec ses conséquences sur les budgets hospitaliers et médico-sociaux. La deuxième crise, la plus injuste pour des millions de Français, c'est la transformation de notre pays en un grand désert médical.