Je parle, monsieur le ministre, non de l'adoption de la première partie du PLF par l'Assemblée – j'ai entendu vos propos –, mais bien de l'application du troisième alinéa de l'article 49 de la Constitution par Mme Borne, qui a brutalement mis un terme à notre examen du texte en question et balayé d'un revers de main des semaines de débat parlementaire.
Les rumeurs d'un second 49.3 dès aujourd'hui ou demain circulent déjà, visant cette fois les débats du PLFSS avant même qu'ils aient pu commencer en séance. Je vous le dis en tant que président de la commission des finances, en tant que parlementaire et en tant que citoyen : c'est insupportable.