N'y est pas oubliée non plus l'importance de ce que j'aime nommer la justice sociale, en l'occurrence le soutien du Gouvernement aux familles monoparentales, notamment par un meilleur financement des modes d'accueil et de garde des jeunes enfants. Enfin, comme l'impose en quelque sorte l'exercice budgétaire, ce PLFSS s'inscrit financièrement dans une perspective long-termiste en vue d'assurer la soutenabilité du système au cours des prochaines années – démarche indispensable à la préservation de notre précieux modèle de protection sociale, auquel les Français sont très attachés !
Face à l'importance de ces enjeux, je formule le vœu, en tant que présidente de la commission des affaires sociales, que nos débats puissent se dérouler de la façon la plus apaisée possible, comme ce fut le cas lors de l'examen en commission. J'en profite pour réitérer mes remerciements à l'ensemble des membres de la commission pour la qualité de nos échanges et surtout pour le respect mutuel qui a pu être constaté tout au long de nos travaux. Bien sûr, je remercie également les services administratifs de la commission, qui nous ont accompagnés durant l'examen du texte. Nos travaux furent denses : nous avons consacré plus de vingt-sept heures à l'étude de 674 amendements, dont 67 ont été adoptés – il vaut la peine de souligner que parmi eux, 28 émanaient de la majorité et 28 des groupes d'opposition. Nous nous apprêtons désormais, suivant la tradition, à examiner plus du double d'amendements en séance publique, étape que nous savons tous décisive. Aussi, mes chers collègues, j'aimerais rappeler une vérité qui peut paraître évidente, mais qu'il convient de ne pas négliger, sur quelque banc que nous nous trouvions : les Français nous regardent, ils attendent de la représentation nationale qu'elle se montre à la hauteur de leurs préoccupations, de leurs inquiétudes !