Nous agissons aussi pour faciliter l'accès aux modes de garde, car nous savons combien le destin des enfants se joue dès leurs 1 000 premiers jours d'existence. Nous savons également à quel point y prennent racine les inégalités entre femmes et hommes, notamment les inégalités professionnelles. C'est pourquoi nous posons avec ce PLFSS la première pierre d'un véritable service public de la petite enfance. Concrètement, grâce à la réduction sévère du reste à charge des familles pour le recours aux assistants maternels, une mère seule payée au Smic économisera 200 euros ; tel est l'effet de la réforme du CMG contenue dans l'article 36 du projet de loi.