Nous prévoyons ainsi d'étendre aux enfants de 7 à 12 ans la politique de détection précoce, qui constitue l'une des réussites majeures de la stratégie nationale : depuis trois ans, elle a permis à près de 30 000 enfants d'être identifiés à temps et correctement accompagnés.
Voilà ce que contient ce PLFSS. J'en redonne les grands chiffres en ce qui concerne les politiques dont j'ai la charge : 1,5 milliard d'euros supplémentaires sont alloués à la branche autonomie et 1,6 milliard d'euros supplémentaires à la branche famille. Je mets au défi ceux qui dénoncent un supposé manque d'ambition de trouver dans les budgets récents des sommes si élevées.
Je forme également le souhait que nous n'oubliions pas ces chiffres lorsque nous examinerons le détail de certains articles. Je sais, par exemple, que le transfert du financement des indemnités journalières maternité vers la branche famille a soulevé quelques interrogations. Mais c'est le ministre chargé de l'ambitieuse réforme du CMG, du déploiement du service public de la petite enfance ou encore de la pérennisation de la politique des 1 000 premiers jours qui vous le dit : en aucun cas ce transfert n'a remis ou ne remet en question le financement de ces actions si utiles, si attendues, et pour le succès desquelles je suis pleinement engagé.
D'autres débats nous attendent quant aux enjeux de financement liés à diverses questions, notamment à celle du grand âge. Le Gouvernement ne les a jamais éludés, et sera au rendez-vous de ces échanges indispensables à la consolidation de notre modèle de protection sociale.