Comme l'a brillamment dit Jean-Paul Lecoq, la question que pose cet amendement n'est pas celle du montant de la contribution, mais du sens que l'on donne à la construction européenne.
En vous écoutant, je me souviens qu'il y a environ trois semaines, le gouvernement français s'est couché devant Bruxelles en prétendant défendre les intérêts de la pêche industrielle hollandaise au détriment de la pêche artisanale. De même, nous sommes aujourd'hui confrontés à une crise énergétique sans nom.
Mais c'est au nom de Bruxelles, du traité de 2005, du dogme du libéralisme et de la concurrence libre et non faussée que vous avez flingué le service public de l'énergie, interdit la possibilité d'un service public protecteur, avec des tarifs régulés. C'est cette Europe-là que les Français ont dénoncée en 2005.