Vous vous ralliez à l'opinion de Jean-Claude Juncker, l'ancien président de la Commission européenne, pour qui il « ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » Très bien, mais réfléchissez bien à ce à quoi mène cette réflexion : nous serions voués à évoluer éternellement dans un système institutionnel figé – ou faisant l'objet de quelques vagues évolutions – et à appliquer des traités qui ne permettront jamais à l'Europe sociale dont vous vous réclamez si souvent de voir le jour.