En 2017, environ 6 % des recettes fiscales françaises étaient engagées dans le budget de l'Union européenne. En 2023, ce chiffre s'élèvera à plus de 8 % ; la France sera donc à nouveau le deuxième contributeur au budget de l'Union européenne ; elle subira – cela a été dit – un manque à gagner de 9 milliards d'euros entre ce qu'elle verse et ce qu'elle reçoit.
On nous a opposé qu'il s'agissait là de respecter un principe de solidarité entre les pays les plus pauvres et les pays les plus riches de l'Union mais permettez-moi de douter de cet argument. Est-ce au nom de cette solidarité que les pays dits radins, quoique riches, ont obtenu un rabais de dizaines de milliards à leur contribution au budget de l'Union ?