Le prélèvement sur les recettes de l'État au profit de l'Union européenne s'élèvera en 2023 à 24,6 milliards d'euros, soit une contribution en léger recul – moins 400 millions – par rapport à l'année 2022. Cette contribution permettra à l'Europe de disposer des moyens nécessaires à la mise en œuvre du cadre financier pluriannuel – CFP – au service de nos priorités communes, au premier plan desquelles figure la double transition. Concrètement, il s'agit de renforcer les crédits de la politique agricole commune et de la pêche, essentiels pour notre agriculture. Je rappelle que pour la seule année 2021, la France a bénéficié de 21,3 milliards d'euros de financements européens, dont 5,6 milliards d'euros de financements issus du plan de relance Next Generation EU. De surcroît, notre pays a obtenu, lors des négociations du CFP, une hausse des montants alloués à cette politique de 6 % par rapport aux propositions de la Commission européenne. Nous pouvons nous réjouir qu'avec une enveloppe de 66,2 milliards d'euros pour 2021-2027, la France reste de très loin le premier pays bénéficiaire de la PAC.