MA France, sous-traitant spécialisé dans l'emboutissage de pièces pour Stellantis, a vu ses commandes drastiquement réduites par cette entreprise. Cette décision, que je déplore, a conduit à la liquidation judiciaire depuis le 13 mai 2024. Malheureusement, cette liquidation a été précipitée par une grève commencée le 17 avril. Avant cette liquidation, une proposition de prime supralégale avait été faite aux salariés. Bien que jugée insuffisante par la CGT, elle s'élevait tout de même à 45 000 euros par salarié, à condition de reprendre le travail. La CGT a choisi de prolonger la grève pour obtenir davantage, nous conduisant à la situation actuelle, que je regrette, car je préfère que le dialogue social se déroule de manière apaisée, même en période de crise. Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une procédure de plan social rapide, dans un climat social dégradé, c'est pourquoi nous avons désigné un médiateur, dans l'espoir de relancer les négociations concernant le versement de l'indemnité supralégale. La proposition actuelle est malheureusement de seulement 10 000 euros, et nous poursuivons nos efforts pour améliorer cette situation. Par ailleurs, nous collaborerons avec le fonds de reconversion automobile pour la réhabilitation du site et l'accompagnement des salariés durant cette période difficile.