Le montant de 11 millions d'euros alloués pour l'apprentissage semble insuffisant au regard du nombre de collectivités locales en France, et j'aimerais vous entendre sur ce point.
Ma première question concerne les recommandations que j'avais formulées dans mon dernier avis budgétaire sur les rémunérations et l'attractivité dans la fonction publique. Si le salaire n'est pas le seul facteur, il est néanmoins déterminant. Selon l'Insee, entre 2009 et 2021, les salaires ont augmenté de 5,8 % en euros constants dans le secteur privé, contre seulement 1,6 % pour les agents publics. Récemment, deux hausses du point d'indice ont été consenties, en 2022 et 2023. Bien que bienvenues, elles paraissent insuffisantes pour compenser l'inflation. Allez-vous accepter de revaloriser la rémunération des agents publics en 2024 ? Cet élément est essentiel pour l'attractivité.
Ma deuxième question porte sur le contrôle déontologique à la suite de la loi de transformation de la fonction publique. Il est nécessaire d'assurer un contrôle effectif des mobilités public-privé, qui reste difficile à organiser. La Cour des comptes a fait des propositions, mais cela dépend étroitement des moyens humains disponibles. Qu'en est-il de ce contrôle ?