Concernant les niches fiscales, la France se distingue par un modèle de dépenses publiques et sociales parmi les plus élevées au monde en pourcentage de la richesse nationale. Par conséquent, le poids des prélèvements fiscaux et sociaux y est également l'un des plus importants. Nous cherchons à compenser une fiscalité particulièrement lourde par des incitations à l'investissement, à l'emploi, à la création d'entreprises et à l'attractivité. Les baisses d'impôts et de cotisations sociales visent avant tout à restaurer la compétitivité de la France. Cette compétitivité est en redressement depuis plusieurs années, comme en témoignent notamment les créations d'emplois dans l'industrie, les ouvertures d'usines et un redressement industriel encore timide, mais réel. Les aides, notamment celles de France 2030, sont conditionnées et ciblées pour accompagner l'innovation et la décarbonation. Le plan de relance a quant à lui été en grande partie consacré au secteur privé, permettant ainsi de retrouver un niveau d'activité beaucoup plus rapidement que lors de la récession précédente, malgré la crise profonde de 2020.
Pour ce qui est de l'apprentissage, nous comptons actuellement près d'un million d'apprentis en France, contre à peine 300 000 il y a sept ans. L'apprentissage permet à des dizaines de milliers de jeunes d'intégrer le marché du travail, réduisant ainsi la pression sur notre système d'assurance-chômage.