Le plan de relance a été exceptionnel, tant par ses montants que par son efficacité, permettant à la France de soutenir son économie de manière inédite. Grâce à ce plan, l'économie française a retrouvé la croissance et rattrapé son retard en quelques mois seulement. La mission Plan de relance a effectivement regroupé des crédits pluriannuels et diverses missions au sein du budget de l'État, notamment ceux relatifs à la transition écologique, à la compétitivité des entreprises et à la cohésion. Ce plan a fonctionné de manière extrêmement efficace.
La loi de programmation des finances publiques a permis de convaincre la Commission européenne de débloquer la troisième tranche de remboursement à la France de 40 milliards d'euros, portant le total à plus de 18 milliards d'euros entre la deuxième tranche de 2023 et la troisième tranche de 2024.
Quant à la question de savoir si ce plan de relance doit être financé par un endettement commun ou national, nous croyons fermement à la solidarité européenne et au fait que l'Europe, en tant qu'entité unie, est plus forte que ses États membres pris individuellement. Concernant les taux d'intérêt, la Commission européenne emprunte à des taux comparables à ceux de la France et les taux ont donc augmenté pour tous. Ces hausses font partie des aléas des marchés financiers. Je suis convaincu que l'adoption d'un plan de relance européen par le Conseil européen a renforcé la résilience de l'Europe, consolidé le marché unique et projeté l'Europe vers l'avenir.