Concernant les missions de service public d'intérêt général de La Poste, et plus particulièrement celles de La Banque Postale, j'ai répondu aux préoccupations du député Roseren sur la clause de révision qui permettra une remise en perspective d'ici 2025. Le budget général contribue régulièrement à des déficits structurels, en partie liés au fait que La Poste et La Banque Postale remplissent des missions d'intérêt général. Cependant, cela doit s'inscrire dans le cadre d'une trajectoire budgétaire pluriannuelle, fixée par convention entre l'État et La Banque Postale, avec une autorisation préalable de la Commission européenne, conformément au régime juridique européen des aides d'État. Nous devons trouver un équilibre entre le financement raisonnable et désirable des missions de service public et l'efficacité du fonctionnement de cette institution.
Concernant la Banque de France, elle est engagée dans un ambitieux plan de modernisation, qu'elle mène à bien dans les délais et les budgets impartis. Nous avons observé des gains de productivité significatifs, notamment dans le traitement des dossiers de surendettement.