Tout d'abord, l'action sociale contribue directement à l'amélioration des conditions de travail. Vous m'avez interrogé plus précisément sur les crédits alloués au Cesu et sur la sous-consommation de crédits. Nous avons en effet observé une baisse du nombre de bénéficiaires, passant de 80 000 à 63 000, ainsi qu'une diminution de 16 % de la consommation des crédits affectés. Cette situation s'explique par un problème technique lié à notre système informatique, qui a entraîné des décalages dans la consommation et le versement des Cesu. Ces montants seront reportés sur l'année 2024, avec entre 3 et 4 millions d'euros supplémentaires. Afin de verser les Cesu de manière plus contemporaine, nous avons, lors du renouvellement du marché, pris des mesures pour numériser et faciliter l'accès. Nous avons également financé une campagne de communication pour toucher un plus grand nombre de bénéficiaires. Nous avons enfin débloqué un quota particulier de Cesu pour soutenir les agents publics durant les Jeux olympiques et paralympiques, permettant ainsi à 8 500 enfants d'en bénéficier.
Nous devons par ailleurs former davantage d'attachés d'administration, car ils sont la colonne vertébrale de nos administrations. Actuellement, nous en formons 800 par an, alors que les besoins s'élèvent à environ 1 000 par an. Par conséquent, nous devons investir dans nos IRA, et un débat pourrait prochainement s'ouvrir sur la création éventuelle d'un sixième établissement, à l'occasion des discussions budgétaires. Nous avons, pour l'heure, augmenté de 20 % le nombre d'élèves en optimisant les espaces disponibles. Nous avons investi 7 millions d'euros dans trois IRA à Lyon, Metz et Bastia, principalement pour des programmes de réaménagement, et des travaux plus lourds ont été menés à Lille et à Nantes, avec un investissement de 2,8 millions d'euros à chaque fois, pour réaménager et transformer ces établissements.
Concernant le FTAP, nous avons mieux consommé les crédits cette année. Il est essentiel de poursuivre sa réorientation afin de financer des projets liés à nos politiques prioritaires, notamment en matière de financement d'administrations déconcentrées et de projets autour des données et de l'intelligence artificielle.
Vous m'avez enfin interrogé sur la Dinum et sur son travail avec les collectivités territoriales. Il est primordial de financer l'accompagnement des collectivités de petite taille sur les sujets numériques ; c'est pourquoi nous investissons 1,6 million d'euros pour les soutenir.