La PAC constitue sans doute, avec Erasmus, la politique européenne la plus visible et la mieux appréhendée par nos concitoyens. Historiquement, il s'agit d'un des grands piliers de l'intégration européenne. La réforme de la PAC 2023-2027 doit permettre de la rapprocher des besoins des territoires. Mais à mi-chemin, nous pouvons commencer à évaluer et préparer la prochaine programmation, en particulier nous poser la question des aides surfaciques, qui ne sont sans doute pas les plus efficaces, ni les plus justes.
À ce titre, le perfectionnement constant de la PAC demeurera l'élément clé dans le soutien apporté à nos agriculteurs. Elle doit s'appuyer sur deux éléments : une réorientation des aides surfacique et une meilleure prévisibilité pour nos agriculteurs, qui sont des entrepreneurs. Monsieur le ministre, quelle est votre vision pour cette future programmation ?
Enfin, je souhaite revenir sur le besoin d'humain évoqué par le rapporteur. Il est vrai que notre administration peut être parfois froide, mais dans mon territoire, la direction départementale des territoires (DDT) est au contraire au plus proche des réalités individuelles et propose un accompagnement personnalisé des dossiers, si nécessaire.