Monsieur le ministre, vous avez perçu l'inquiétude d'un grand nombre d'entre nous concernant la baisse des moyens alloués à l'APD, particulièrement sur la partie des subventions. Il est hors de question d'opposer les prêts et les dons, dans la mesure où ils ne répondent pas aux mêmes préoccupations : les interventions en matière de santé ou d'éducation s'effectuent la plupart du temps à partir de dons, quand les infrastructures sont plutôt financées par des prêts.
Or, l'absence de moyens et d'instruments en dons nous a empêchés de mener la politique de nous voulions conduire, notamment dans les dix-neuf pays prioritaires. La liste de ces dix-neuf pays a été remplacée précisément parce que nous étions incapables d'atteindre les objectifs que nous nous étions assignés en comité interministériel de la coopération internationale et du développement (Cicid).
Quelles pistes envisagez-vous pour retrouver un équilibre entre prêts et dons, qui me semble indispensable ? Ensuite, où en êtes-vous de l'élaboration du COM de l'AFD ? Il me semble que celui-ci aurait dû paraître peu de temps après le Cicid de juillet 2023.