Nous nous sommes retirés totalement de l'aide au développement pour les pays du Sahel, tout en conservant notre aide humanitaire en direction de la population civile. La question de la « critérisation » de notre aide n'a pas été tranchée par le gouvernement, mais la question se posera si la représentation nationale le demande. Selon moi, l'essentiel réside dans l'utilité et l'efficacité de notre APD et sa priorisation éventuelle en fonction de nos choix diplomatiques et politiques. Il faut d'abord pouvoir piloter politiquement notre aide publique au développement avant d'envisager d'y recourir dans un rapport de force entre diplomaties.