Permettez-moi de vous rassurer sur l'ensemble de ces points. Le centre de crise, mis en place en 2008 et assurant le chef-de-filat en matière de préparation et de réponse aux crises sécuritaires et humanitaires à l'étranger, représente une belle réalisation du Quai d'Orsay. Il permet de sécuriser l'ensemble de nos ressortissants, de donner des moyens d'action à ce ministère et offre une réactivité et un savoir-faire incroyables. Les moyens nécessaires notamment à la protection de la communauté des expatriés en France ou des Français de l'étranger sont ainsi portés à 4,7 millions d'euros, soit une hausse de 0,6 %. Il s'agit là d'un objectif prioritaire et ce dispositif inédit renforce également notre capacité à aider un certain nombre de pays et notre influence dans le monde.
Nos priorités ont porté sur l'humanitaire et l'urgence à travers le centre de crise, mais aussi l'agenda transformationnel du Président de la République. Nos objectifs en matière de postes et d'ETP demeurent donc identiques. Nous avons pu supprimer un certain nombre de crédits gelés, mais la bonne gestion du ministère a permis de ne souffrir de pratiquement aucun impact à ce stade. Nous aurons certainement l'occasion de discuter à nouveau de ces sujets lors de l'étude du projet de loi de finances pour 2025.